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Que ce soit par hasard ou par volonté véritable, il existe encore des gens qui ont décidé de vivre sans smartphone. Et ce ne sont pas toutes des personnes âgées ou allergiques aux nouvelles technologies. Bien au contraire : les personnes qui décident de se passer de smartphone sont souvent des gens qui travaillent déjà dans un univers technologique. Comment et pourquoi font-elles ce choix ?
Vivre sans smartphone à la Silicon Valley
La Silicon Valley, aux États-Unis, est connue pour être le royaume des ordinateurs et du digital. C’est là que sont implantées les principales firmes de notre univers technologique, comme Google. Il est facile d’imaginer les habitations des travailleurs emplies de gadgets technologiques du sol au plafond. Et ce fut certainement le cas, à une époque. La tendance est pourtant en train de s’inverser.
En effet, pour ces personnes qui passent de nombreuses heures devant des ordinateurs, le monde du tout technologique ne semble déjà plus si attirant. Certains des fondateurs des réseaux sociaux interdisent à leurs enfants de posséder des smartphones. Les tablettes ne font pas partie du matériel des écoliers.
Bref, dans cet univers surchargé d’ondes, le recours à un smartphone n’est finalement pas systématique. Une prise de position qui incite de plus en plus de personnes, dans le monde, à laisser eux aussi ces appareils de côté.
Pourquoi décider de vivre sans smartphone ?
Parfois, c’est simplement la perte de l’appareil qui déclenche l’envie de se passer d’un outil considéré comme une entrave. Mais d’autres raisons confortent les non-utilisateurs de smartphone dans leurs choix :
- les économies. Le coût d’un smartphone est conséquent, bien plus que celui d’un appareil téléphonique portable de base. Et cela est d’autant plus vrai que la durée de vie, comme de batterie, d’un smartphone est réduite. Le coût des abonnements sans data est également moins élevé.
- L’aspect écologique. Un smartphone a besoin de plus de matières rares qu’un téléphone fixe. L’avancée des technologies est telle qu’il devient vite obsolète. Les modes de fabrication des smartphones ne sont pas toujours des plus équitables.
- Les ondes. Certaines personnes développent une hypersensibilité aux ondes. Elles provoquent maux de tête, nausées… Vivre sans smartphone, c’est aussi limiter son exposition à celles-ci.
- La liberté. Avoir un smartphone, c’est être tout le temps joignable. Trouver immédiatement la réponse à la moindre question. Ne plus avoir à chercher ou à échanger avec des personnes autour de soi. L’outil devient un synonyme d’enfermement dont certains sont heureux de se dégager.
Par quoi remplacer les smartphones ?
Décider de vivre sans smartphone, c’est aussi renouer avec un mode de vie qui peut sembler un peu rétrograde.
Il faut accepter de ne plus pouvoir appelé ou être appelé en permanence (sauf à opter pour un ancien téléphone portable). La disparition des cabines téléphoniques impliquera de demander l’autorisation d’utiliser les lignes fixes des cafés ou commerces que vous trouverez en ville. Et vous laissera démuni en pleine campagne.
Vous n’aurez plus accès à un agenda automatisé. Il faudra revenir au carnet, qu’il s’agira de transporter partout avec vous. Et ne pas oublier de le consulter : les rappels automatiques sont nettement moins efficaces sur papier.
Tous vos numéros de téléphone ne seront plus enregistrés dans une mémoire annexe. Vous devrez faire travailler la vôtre ou emporter votre carnet d’adresses avec vous.
Vous réapprendrez à vous diriger avec une carte et un plan papier… ou à demander votre chemin à des inconnus.
Vous regarderez ce qui vous entoure sans toujours le prendre en photo… parce que vous ne pourrez plus les partager sur Instagram.
Bref, vivre sans smartphone, c’est une décision qui se rapproche de la slow life. Une vie plus douce, plus tranquille, et avec plus d’interactions humaines. Présenté comme cela, c’est très tentant, non ?
